Vous ne rêvez pas
(la) Radio Active l'Eté (& Mange Du Papier Kraft)
By the way, comme le chantait de sirupeux bellâtres en caleçons, une photo du batteur de ce fabuleux krou : Antho.
C'est fou ce que c'est drôle les muppets...perso je m'amuse comme un fou...
I Wish I Was A Muppet (Il Semble Que Fonzy Soit Cool)
C'est moi et mon pote Tepr aux Grammy Awards
Etonnant, non ?
Moi (Ikari Warrior Reprezents)
Chose promise, chose dûe : voici le début de
Chose promise, chose dûe : voici le début de DERNIER WESTERN
CHAPITRE 01
« Chaque chose a une fin. » Voilà la dernière
phrase quil entendit. Le cliquetis de la gâchette lui fit lever un sourcil, et
son visage vola en éclat. Les secondes, puis les minutes se ralentirent en un
long plan fixe filmé au ralenti. Il sécrasa face contre terre. Le sable rougit
sous lui. Le dernier acte se jouait enfin. Lair sifflant força quelques
volutes de poussière à senvoler, me bouchant la vue un instant. Un pas en
arrière. La chaleur du capot contre ma main me fit lâcher larme. Je ne me
souviens de rien dautre.
Jadore les films qui commencent par la fin. Cest le point
le plus facile à fixer quand on raconte une histoire. Ce qui fait la différence
entre la vraie vie et le cinéma, cest quil est bien plus dur de trouver un
début aux histoires vraies. Car, après tout, quand tout cela a-t-il
débuté ?
Aussi loin que je remonte dans ma mémoire, il ne me semble
pas avoir jamais eu la moindre raison qui puisse expliquer ma présence ici, au
beau milieu du désert, avec les restes de ce qui fut le visage de cet homme étalés
sur le pantalon. Mais pourquoi chercher des causes à ce que lon fait ? Le
faire est déjà suffisamment compliqué comme cela.
Je ne sais pas si je suis quelquun de bien.
Ceci étant, tenter de le devenir à toujours été une de mes
préoccupations majeures. Etre aimé, aimant, respecté, entouré
tous ces petits
témoignages daffection et dattention qui vous confortent dans lidée que ce
que vous faites est juste, droit, allant de soi.
Langoisse de la solitude. Voilà ce qui me poussait à agir
ainsi. La peur de se retrouver face à soi même, de cette confrontation
décisive, du moment où lon se pose la question, les yeux dans ses yeux :
alors ? Es-tu ce que tu voudrais être ? La simple idée quun jour la
réponse à cette question puisse être négative me terrorisait tant que je pris
une décision. A six ans. Devant mon miroir. Je me suis expliqué avec moi-même,
me jurant de respecter limage que javais de mon avenir. Puis jai fait mes
adieux à mon reflet. Jéviterais désormais tout affrontement introspectif,
marchant toujours auprès de quelquun.
Mon enfance se rythma alors en de petits rituels et manies
indécelables pour lil non informé. Je passais un temps record seul. Je
mentourais dun solide groupe damis à lécole, et ne lâchait pas mes parents
dune semelle dès mon retour à la maison. Je ne mendormais quauprès deux,
réclamant des histoires, des chansons, des jeux jusquà lépuisement. Les seuls
instants que jétais forcé de ne pas partager étaient expédiés à toute vitesse.
Mes temps libres, lorsquils nétaient pas passés en
compagnie de mes camarades de jeux, furent loccasion pour moi de longues
séances de lecture. Je dévorais tout et nimporte quoi, des encyclopédies de ma
mère, professeur de sciences, aux magazines musicaux de mon père,
contrebassiste de jazz. Javais, sans les avoir saisis, lu Ginsberg et Kerouac
à 10 ans.
Mon autre occupation devint par la suite de suivre mon père
dans ses répétitions. Les musiciens qui lentouraient me traitaient comme un
membre de la famille. Ils me fascinaient. Dans un local enfumé, ils passaient
laprès-midi à préparer le concert du soir.
Au milieu de la pièce se tenait Aldo, le batteur. Tout le
monde avait les yeux et les oreilles rivées sur lui. Etant le cur et la
colonne vertébrale de chacun des morceaux, il était donc normal quil se
retrouve au centre. Face à lui, mon père faisait friser les cordes de sa
contrebasse, retombant toujours sur ses pieds malgré les libertés acrobatiques
quil saccordait. Le reste du quatuor se composait de José, un émigré
mexicain, à la guitare et de Lars, un saxophoniste suédois. Cosmopolite, le
band aimait marier les influences liées aux origines ethniques de ses membres.
Le résultat obtenu fut une des clés de leur succès. Repérés par diverses
sommités du monde jazz, leur popularité augmentait à vue doeil, tout comme les
kilomètres quil fallait désormais faire pour aller jouer aux quatre coins du
pays.
Cest durant ces concerts, alors que nous les suivions Maman
et moi, que jai pris mes premières photos. Avec un vieil appareil, donné par
mon père pour moccuper le temps des balances. Les premiers résultats furent
assez bons, pour un gosse de douze ans. Des gros plans sur les mains de mon
père courant plus vite que lil de lappareil le long de sa contrebasse. Le
visage crispé dAldo entretenant le tempo de toutes ses forces. Ce fut lui le
premier à voir en moi un photographe. Javais fait développer quelques clichés
dun concert dans un club jazz parisien plutôt branché. Je nosais toujours pas
montrer mon travail à qui que ce soit. Jignore sil sagissait de timidité ou
bien si javais trop peur dexposer mon orgueil aux remarques négatives. Quoi
quil en soit, une paire de ces photos tomba de la poche de ma veste, devant
Aldo. Ils les ramassa et les observa durant un long moment. Doucement, il les
remit dans ma veste. Ses yeux brillant damusement, il ne dit rien et me prit
dans ses bras.
Je ne savais pas trop quoi penser de cette étreinte.
Toujours est-il quAldo en toucha deux mots à mon père, qui me harcela par la
suite durant plusieurs semaines avant que je naccepte de lui montrer ce que je
faisais. Ma mère était déjà ma plus grande fan. Mon père ne comprenait alors
pas pourquoi lui ne pourrait pas admirer mes uvres. Il ne voyait pas que
cétait bien plus facile de me dévoiler à ma mère quà lui, lartiste de la
famille, le seul à même de me conforter dans cette voie où de men dégoûter à
vie.
Gospeed, Parce Que Je Le Vaux Bien (Ninja Bontempi Remix)
Prolégomènes D'usage Pour Internautes Bêtes et Méchants (Flyer Force)
Explications préalables : lAuteur étend sa prétention
jusquà vouloir écrire un livre, un vrai, avec des mots et des lettres tout
plein. En voici donc à suivre le début préparatoire du premier chapitre de
cette fabuleuse saga des temps modernes : DERNIER WESTERN.
One Two One Two (Origami Power)
Hum hum
bon
voilà
salut. Bien bien, suite à cette entrée en
matière plus que lamentable, on peut déclarer ce blog ouvert.
Après des mois de tiraillements divers au sein de ses divers
fans-clubs, lAuteur, dans sa bonté dâme
et sa largesse desprit qui le caractérisent, lauteur donc décide de
délivrer aux foules en manque de spiritualité son art qui déjà fait école aux
quatre coins du monde (glop).
La vie privée de lAuteur ne vous regardant pas, il en sera
donc évidemment question. Quel intérêt, il est vrai, de sabîmer toujours un
peu plus les yeux sur des écrans toujours un peu trop lumineux si ce nest pour
lire les névroses et autres énumérations des dépressions de parfaits inconnus
(re-glop).
Plutôt porté sur la gaudriole que sur le costume cravate trois
pièces bleu rayé, lAuteur délivrera donc de façon irrégulière ses errances
littéraires pédantes et adolescentes (pas glop).
Trêve dauto flagellation, laissons parler le maître, le
seul, lunique, le grand : lAuteur (deubeul glop).